jeudi 16 novembre 2017

Mentor

Tout semble sourire à Kyle Broder, jeune éditeur dans une grande maison d’édition new-yorkaise. Lorsque Kyle est contacté par William Lansing, son professeur à l’université, il est ravi et décide de présenter son mentor à sa charmante petite amie, Jamie. À cette occasion, William propose à Kyle le manuscrit d’un texte sur lequel il travaille depuis de nombreuses années.
Au départ, Kyle est enchanté à l’idée de le publier, mais après avoir lu quelques pages, il est profondément choqué par la perversité du récit.
Lorsque Kyle en refuse la publication, William commence à ruiner la vie de l’éditeur, s’en prenant successivement à son chat, sa copine et son auteur vedette. Kyle est alors obligé de se replonger dans le roman de William, Devil’s Hopyard, et il découvre alors que le livre fait étrangement écho à l’histoire de la disparition non élucidée de Mia – sa petite amie à l’université – et ressemble cruellement à la confession d’un criminel.
The mentor
Lee Matthew Goldberg 2017

Merci à Hugo & Cie et à Babelio.

Je suis conquise par ce titre. Du début à la fin, j’ai été entraînée dans une histoire qui me dépassait complètement et qui me donnait l’impression d’avoir débarqué dans quelque chose de totalement surréaliste. Qu’est-ce que Lee Matthew Goldberg me réservait donc ? Jusqu’où irait-il ? Ce sont des questions qui ne m’ont pas lâchée.

La lecture du résumé m’a convaincue très rapidement. Le monde de l’édition en littérature est un thème généralement bien traité et, quand on est lecteur, on est friand de savoir comment cela se passe en coulisses. Du coup, on est forcément attiré. Et là, en plus, on a le droit à deux aspects : du côté de l’éditeur, qui doit refuser un texte, et du côté de l’auteur, qui ne supporte pas qu’on lui refuse son texte. Évidemment, tout est ici dans l’excès. Ce n’est qu’une fiction. N’est-ce pas ? Ou bien ignorais-je qu’éditeur était un métier à risques ?

La folie de l’auteur m’a énormément plu. Je n’ai pas compris comment cet homme, qui paraissait si aimable au début, a pu devenir telle une bête sauvage violente et sans état d’âme. Il agissait de manière tellement folle que je l’ai cru fou. Et pourtant, son plan était très clair dans sa tête, il est allé au bout de son projet personnel, aussi incroyablement dingue soit-il.

L’histoire présentée dans ce thriller va crescendo et, au bout d’un moment, on n’a plus une seconde de répit. C’est bien simple, j’ai terminé ce titre vers 1h du matin (OK, bien passée, l’heure, j’avoue…), car je n’arrivais plus à le lâcher sur la fin. Quand on sait que je me lève à 5h30, c’est que j’étais vraiment accro… car je regardais l’heure quand même, et me sentais tiraillée à chaque fois par ce choix cornélien : continuer ou dormir ?…

En bref, ce thriller est vraiment addictif et m’a fait frissonner de plaisir… ou de peur ! Bien que j’aie détesté la scène du chat (heureusement, ce n’était pas trop traumatisant), j’ai pris plaisir à voir la cruauté de William au fur et à mesure de ma lecture. Un roman à découvrir !

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